Pôle Grenoble

GRENOBLE, Mistral/Lys Rouge/Carmine

1) LES ATELIERS

Durée : 2h
Effectif : 15 élèves, 4 bénévoles de l’AFEV, 3 anciens collégiens d’Aimé Césaire faisant des études supérieures ( + 7 étudiants d’un Master de géographie et leur professeur réalisant un diagnostic sur le collège, tous n’ont pas participé directement mais leur présence s’est avérée des plus stimulantes pour nombre de collégiens)

. Nous avons décidé de séparer nos 30 collégiens en deux groupes de 15. Nombre suffisamment réduit pour permettre une implication de chaque individu tout en étant suffisant pour garantir une richesse dans les débats. Lors des ateliers nous les avons d’abord laissés se répartir par groupe de 5.

Voici les détails du déroulé des ateliers :

Temps de présentation succincte du projet Démo’Campus ( <5min ) suivi d’un brainstorming sur : “qu’est ce que l’université pour vous ?” en faisant participer uniquement les élèves et en notant leurs réponses au tableau (10min )
petit jeu de découverte des étudiants. Les élèves doivent, par groupe, écrire sur un ou plusieurs post-it ce qu’ils pensent des étudiants qui se sont mis en ligne en face d'eux en répondant aux questions suivantes :
- qu’étudient ils ?
- Où/comment vivent-il ? (chez leur parents, en colocation, etc )
- Quelles sont leurs activités hors de leur études, loisirs, etc ?
Une fois que c’est fait, les étudiants réagissent et disent ce qu’il en est réellement. (15min )
Le jeu la ligne : le principe est de leur demander de faire une ligne en fonction d’une variable, nous avons choisi la variable suivante : placez vous en fonction du nombre de personnes que vous connaissez qui ont fait des études supérieurs de 0 à beaucoup trop pour compter. Profiter du jeu pour refaire des groupes en distribuant des numéros ( 5min ). Nous avons oublié de le faire pour le premier groupe, et les échanges se sont avérés beaucoup plus dynamiques avec eux qu’avec le deuxième, cette répartition estelle à mettre en cause ?
Discussions par groupe avec les étudiants, les étudiants animent la discussion en tournant autour de ces questions. Faire des liens avec leur propre parcours :


Qu’est ce que vous avez envie de faire plus tard ? (ne pas hésiter à rêver).
Pourquoi tu as envie de faire ça? Comment tu te vois dans 15 ans?
Ils en pensent quoi tes parents? (facultatif, si il y a le temps!)
Comment y parvenir. Quels parcours d’études?
Quelles sont vos craintes, les difficultés, les obstacles que vous pensez rencontrer pour atteindre vos objectifs ?
Restitution en grand groupe des craintes et des obstacles repérés. Porte parole = Un élève ou un étudiant si les élèves ne sont pas volontaires.
(20 min)

Cette phase a été l’une des plus intéressante, il est important que les étudiants intervenant comprennent que leur expérience n’est qu’un support pour la parole des collégiens et non pas le principal sujet de discussion.

Pause de 5 min.


Débat mouvant, l’affirmation que nous avons posé est : Les études supérieures, ce n’est pas fait pour tout le monde. ( 20 min )
Pendant le débat, la participation des étudiants intervenant est importante, les élèves ont tendance à se montrer réservé au début et les prise de paroles des étudiants les aides à mieux comprendre le principe du débat et les tenants et aboutissant de l’affirmation posée. le modérateur doit cependant prendre gare à ce que ça ne tourne pas en débat entre intervenant.


Présentation aux groupes de cartes des transports de l’agglomération, on leur demande de nous montrer les lieux majeurs de l’enseignement supérieur de la ville (à Grenoble le campus de Saint Martin d’Hères, à Lyon par exemple ce serait les trois campus de Lyon 1, 2 et 3.), on les invite également à essayer de découvrir quelle ligne de transports peuvent les y conduire depuis chez eux, estimer combien de temps ça leur prend, etc. ( 10 min )


Temps de préparation de la sortie sur le campus qui suit les ateliers ( 20 min ):

- Explication de l’après-midi découverte du campus (l’heure)
- Qu’est ce que vous avez envie de découvrir?
- Pour faire un reportage, quels outils peuvent être utilisés? Quelles questions peuvent être posée? (étudiants, professionnels de l’UGA)
- Former des groupes: les élèves inscrivent leur nom sur un post-it et se mettent dans un groupe. (affiches au tableau)

Type de projet : ponctuelle

Type de public : 11-16 ans

Objectifs

Permettre une rencontre, donner une occasion aux collégiens de s'exprimer et de poser des questions, préparer les collégiens à une visite du campus.

Budget et temps de préparation : ~0 € / 20 heures

Materiel nécessaire

- Carte des transports en commun de l'agglomération.

Nombre de personnes touchées : 30

Impact

Une majorité d'élèves s'est montré active et intéressée, une petite partie était cependant complètement désintéressé. Les moments d'échanges ont été particulièrement apprécié, à savoir le débat mouvant et l'échange en groupe réduit. Les élèves en sont sorties avec, je pense, une bien meilleure vision de ce qu'était le supérieur (au début de la séance ils ignoraient ce que voulait dire licence, master, etc).

Les bons tuyaux / recommandations pour monter cette action

- si vous avez une sélection à faire dans un groupe d’élèves PROPOSEZ AVANT D’IMPOSER. Pensant que cela allait de soit nous n’avons pas précisé aux professeurs principaux de discuter du projet de l’AFEV avec les élèves concernés, certains l’ont fait, d’autre pas. Nous avons remarqué une différence notable d’implication lors de l’atelier entre ceux qui s’étaient vus expliquer le principe de l’atelier par leur professeur et ceux qui ont appris la nouvelle lors de notre passage dans leur classe pour les inviter à l’atelier.

Ce qu'il vous reste à améliorer

- Nous étions un peu en retard sur la conception du déroulé de la sortie sur le campus à venir, le temps de préparation a donc était un peu brouillon. - L'animation, ce n'est pas ma tasse de thé et je manquais peut être un peu de punch, et ça compte beaucoup avec des jeunes de cet age. - les différentes activités proposées pendant les deux heures manquaient parfois de lien logique apparent, ça pouvait parfois un peu avoir l'air de s’enchaîner parce qu'il fallait bien passer à autre chose. Les élèves se sentent sans doute plus engagés s'ils sentent une suite logique explicite dans les activités qu'on leur propose.